Notions fondamentales
Vo2 max et entrainement
L’organisme humain a de formidables capacités d’adaptation. Pour peu qu’on le soumette à une contrainte raisonnable, il enclenche en réaction les mécanismes biologiques permettant de faire face plus efficacement à cette contrainte.
L’entrainement génère une contrainte, un « stress » auquel l’organisme répond durant la phase de repos.
L’entrainement a donc pour but de mettre en défaut et à contribution les mécanismes d’apport et d’utilisation de l’oxygène.
Un entrainement efficace consiste alors à courir à des vitesses et des durées sollicitant et permettant l’apport et l’utilisation de l’oxygène au sein des cellules musculaires puis de permettre le recyclage de l’acide lactique.
Le Grâal de l’entrainement est donc la méthode permettant d’être à (ou proche) de Vo2 max et d’être en mesure de recycler l’acide lactique pour permettre une durée d’entrainement suffisamment longue pour déclencher les signaux donnant l’ordre à l’organisme de mettre en route les mécanismes adaptatifs.
Vo2 max et vitesses d’entrainement
Pour courir et s’entrainer à Vo2 max, il faut alors être en mesure de connaitre la vitesse à laquelle nous sommes à Vo2 max.
Connaitre cette vitesse est possible au travers de tests de terrain simples qui reproduisent de façon suffisamment fiable les tests de laboratoire (effectués avec un matériel nécessitant une préparation longue, coûteuse et rigoureuse).
La vitesse de course à Vo2 max s’appellela VMA, soit Vitesse Maximale Aérobie. Les tests permettant d’estimer la VAM s’appellent « tests de VMA »
Vo2 max et fréquence cardiaque
L’oxygène nécessaire à la production d’ATP(1)est prélevé dans les poumons puis « envoyé » dans nos muscles grace à la pompe cardiaque.
Le débit de la pompe, dit « débit cardiaque » est variable dans une plage allant de FCmini (fréquence cardiaque lorsque nous sommes au repos) à FCmax (fréquence cardiaque lorsque nous sommes dans un effort aérobie maximum).
Parfois, Vo2 max est atteint sans être à FCmax car le cœur peut avoir un mauvais rendement quand il est proche de FCmax, rendant l’utilisation des pulsations cardiaques restantes inutiles voire préjudiciables à l’apport en oxygène des muscles du squelette.
La mesure de la fréquence cardiaque est un excellent moyen pour évaluer l’intensité d’un effort aérobie et analyser le déroulement et l’impact de l’entrainement.
(1) Adenosine Triphosphate : c’est un composé chimique complexe formé avec l’énergie libérée par les aliments et stockée dans toutes les cellules, en particulier les muscles. L’ATP est la réserve d’énergie de la cellule.
L’évaluation de FCmini est simple, il se fait en prenant vos pulsations cardiaques au repos.
L’évaluation de FCmax se fait durant le test de VAM et correspond à la fréquence cardiaque relevée dans les dernières secondes de votre test.
Vo2 max et VO2 Optimum training
La méthode VO2 Optimum Training consiste donc à effectuer des séances d’entrainement avec un très haut pourcentage d’utilisation de Vo2 max et sur des temps continus bien supérieurs aux méthodes d’entrainement classiques. Ceci est possible par un choix minutieux de variations de vitesses et de phases de relâchement.
Les jeux de vitesses servant à monter et rester au pourcentage du Vo2 max cible.
Les relâchements stabilisent le taux d’acide lactique permettant ainsi des durées d’entrainement à haute intensité sur des temps de 30 à 45 minutes en continu.
L’augmentation de la puissance musculaire spécifique à la course à pied est obtenue par des séances de développement intégrées où nous sollicitons un haut pourcentage de Vo2 max et la puissance musculaire.
VAM y Vo2 max