VO2, Vo2 max et VO2 OT
VO2 et Physiologie
Lorsque nous effectuons un effort d’intensité sous maximale, notre corps tire principalement l’energie nécéssaire à l’effort d’un mécanisme physiologique nécessitant de l’oxygène, c’est pourquoi la course à pied est qualifiée de sport “aérobie”, donc sollicitant la consommation d’oxygène.
Dans le jargon sportif et scientifique, la consommation d’oxygène est appelée “VO2”.
Lorsque la durée d’un l’effort et son intensité sont élévées, nous dérivons peu à peu vers un “maximum” de consommation d’oxygène.
|
La dérive de le la consommation d’oxygène est constatée à partir d’une vitesse de course appelée “Vitesse Critique”.
Lorsque la consommation maximale d’oxygène est atteinte, notre coeur est également à sa fréquence cardiaque maximale.
Le coeur étant un pompe, comme toute pompe mécanique son rendement peut se détériorer à partir d’un certain niveau de sollicitation, d’une certaine fréquence cardiaque.
La détérioration du rendement à haute fréquence est due aux phénomènes de cavitation (mécanique des fluides).
La baisse de ce rendement entrainera une surconsommation de l’oxygène par le coeur (Il en est très gourmand) pour finalement ne pas augmenter le “débit cardiaque”. A l’entrainement comme en course, aller chercher les dernières pulsations cardiaques, n’est alors pas forcement bénéfique en performance ou en qualité d’entrainement.
Lors d’un test de VMA, il est fréquent de constater que les coureurs parviennent à augmenter leur vitesse alors que la fréquence cardiaque et la VO2 ont déja atteint leur maximun respectif depuis plusieurs secondes.
Ce plateau de “FCmax” et de “VO2” est le signe que le coureur “tape” dans sa réserve anaérobie et montre alors sa capacité aux efforts de longues durées en anaérobie.
VMA et Vo2 max
Il existe une formule générique permettant d’estimer VAM et Vo2 max avec l’un ou l’autre de ces paramètres.
Vo2 max(ml/min/kg) = VMA(km/h) x 3.5
Comme toute formule en rapport avec le vivant, celle-ci a des limites et permet simplement d’avoir un ordre d’idée du rapport de l’un à l’autre.
La détermination fiable du Vo2 max et de sa relation avec la VAM n’est possible qu’avec un équipement de pointe très couteux et nécessitant un haut niveau d’expertise technique pour sa mise en place, et en physiologie pour l’interprétation pratique et concrète des données.
Le Vo2 max est alors une variable difficilement identifiable ou utilisable par un coach sur le terrain. C’est pourquoi, l’entraineur a recours au test VAM pour établir les différentes intensités d’entrainement.
Nous avons developpé en 2006 un protocole simple d’évaluation de la VMA, celui ci est disponible après enregistrement et connexion au site à l’adresse suivante :
http://vo2-optimum-training.com/personnal-training/fr/entrainement/test-vma
Incidence du développement du Vo2 max
Le potentiel aérobie d’un sportif dans les sports sollicitant fortement le système cardiovasculaire est directement corrêlé au Vo2 max.
Le but de l’entrainement est d’augmenter le Vo2 max. Plus la consommation maximale d’oxygène est élevée, plus le sportif peut produire d’énergie motrice.
L’entrainement aura pour principales répercussions :
-
L’augmentation de la capillarisation musculaire, pour un meilleur apport du sang aux muscles.
-
L’augmentation de la taille des mitochondries, pour une plus grande production d’énergie basée sur le système aérobie.
-
L’augmentation du volume d’éjection systolique par l’augmentation de la puissance mécanique du coeur et du volume des ventricules cardiaques.
Améliorer son Vo2 max
Les derniers travaux scientifiques changent radicalement l’approche du travail permettant la progression des performances et du Vo2 max.
Au travail intermittent et fractionné classique succède une nouvelle approche permettant de travailler sur des durée plus longues et à des intensités de course n’étant pas nécéssairement à 100% de VMA.
Nous avons appelé cette approche “VO2 Optimum Training”, méthode avec moins de volume global et plus de variété.
Vo2 max et sports avec une forte composante aérobie
Bon nombre de coureurs le deviennent après ou pendant la pratique d’un autre sport. Il semble alors intéressant d’en connaître les exigences et les conséquences au niveau VO2 et Vo2 max :
-
Rugby pro D1 : 45 à 55 ml/min/kg
-
Football Ligue 1 : 60 à 65 ml/min/kg
-
Football régional : 55 à 60 ml/min/kg
-
Football départemental : 50 à 55 ml/min/kg
-
Course à pied, ski de fond, cyclisme niveau international : 80 ml/min/kg
-
Course à pied niveau régional : 70 à 75 ml/min/kg
-
Course à pied niveau départemental : 65 à 70 ml/min/kg
-
Course à pied jogger et coureur occasionnel : 45 à 60 ml/min/kg
-
Sédentaire : 40 à 45 ml/min/kg